Freden i Wien (1864) Våbenstilstand

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Freden i Wien (1864).

Våbenstilstandsforhandlinger[redigér]


Bluhme til Bismarck-Schönhausen (Rechberg)[redigér]

Copenhague, le 12 Juillet 1864.

Je soussigné, President du Conseil et Ministre des affaires étrangères de Danemarc, a l'honneur, d'après l'ordre du Roi son maitre, d'adresser à S. E. Mr. de Bismarck (le Comte de Rechberg) la communication suivante.

S. M. le Roi ayant résolu de chercher les voies et moyens propres à aplanir les différends actuels, et s'étant en même temps entouré de nouveaux conseillers, charge le soussigné de faire sans délai, auprès des Gouvernements de Sa Majesté le Roi de Prusse et de S. M. l'Empereur d'Autriche, les démarches nécessaires pour arriver á ce but.

En remplissant ce devoir, le soussigné a la conviction que le Roi son maitre n'aura pas en vain mis toute sa confiance dans les sentiments élevés et dans la justice de sa Majesté le Roi de Prusse (Sa Majesté l'Empereur d'Autriche), et en conséquence, il croit pouvoir se borner à demander la bienveillante intervention de S. E. Mr. de Bismarck-Schönhausen (le Comte de Rechberg), pour qu'on prépare les voies à la conclusion d'un armistice et aux préliminaires des négociations de paix, en faisant des deux côtés cesser inamédiatement les hostilités sur terre et sur mer.

En ajoutant qu'il a adressé une note identique au Cabinet Autrichien (Cabinet Prussien), et qu'il espère que l'acceptation de sa proposition ne rencontrera pas de difficultés, le soussigné se flatte de recevoir une prompte réponse, et profite de cette occasion pour donner à S. E. Mr. de Bismarck-Schönhausen (le Comte de Rechberg) l'assurance de sa considération la plus distinguée.

Bluhme.

Bismarck-Schönhausen til Bluhme[redigér]

Berlin, le 15 Juillet 1864.

Le soussigné, Président du Conseil et Ministre des affaires étrangères de Prusse, a eu l'honneur de recevoir la note en date du 12 cette, par laquelle S. E. le Président du Conseil et Ministre des affaires étrangères de Danemark, Mr. Bluhme, le prévient de la résolution prise par Sa Majesté le Roi de Danemark de chercher les voies et moyens propres á aplanir les différends actuels.

Le soussigné n'a pas manqué de porter sans délai cette communication á la connaissance de S. M. le Roi, son auguste Souverain, et Sa Majesté, dans son désir sincère de voir la paix se rétablir, et d'accord avec son haut allié l'Empereur d'Autriche, a d’aigué l'autoriser à déclarer que le Gouvernement de Sa Majesté recevra avec empressement les communications que le Gouvernement de S. M. le Roi de Danemark a l'intention de lui faire à ce sujet.

Pour faciliter l'ouverture de ces négociations, et répondre au vœu exprimé dans la note en question, S. M. le Roi a en même temps ordonné la suspension des hostilités sur terre et sur mer jusqu'au 31 cette, et prescrit au commandant des armées alliées de se mettre en rapport avec le général en chef de l'armée Danoise, et de s'entendre avec lui à ce sujet.

On doit supposer qu'un ordre semblable a été donné à ce dernier. Le soussigné profite de cette occasion pour exprimer à S. E. Mr. Bluhme l'assurance de sa considération la plus distinguée.

de Bismarck.

Rechberg til Bluhme[redigér]

Vienne, le 16 Juillet 1864.

Le soussigné, Ministre de la maison impériale et des affaires étrangères, a l'honneur d'accuser réception à S. E. le Président du Conseil et Ministre des affaires étrangères de Danemark, Mr. Bluhme, de sa note du 12 cette, et s'empresse, d'accord avec Sa Majesté l'Empereur, son auguste Maître, d'y faire la réponse suivante.

Le Cabinet Imperial est animé d’un désir non moins sincère que le Cabinet Danois de terminer les tristes démêlés qui divisent les deux nations, et, pour répondre au vœu émis à ce sujet par S. E., il a immédiatement donné l'ordre, après s'être entendu avec son allié le Gouvernement Prussien, que les hostilités fussent suspendues sur terre et sur mer jusqu'au 31 de ce mois, dans la supposition que le blocus sera levé en même temps.

Le Gouvernement Imperial se prêtera volontiers à la conclusion d'un armistice et à l'ouverture de négociations directes pour le rétablissement de la paix, mais il ne le fera qu'à la condition expresse que le Roi Chrétien IX renoncera en faveur des Puissances alliées à tous le droits que Sa Majesté a possédés ou fait valoir sur les pays situés au sud du Kongeaa, et que le Danemark reconnaîtra les dispositions définitives que les deux Puissances alliées prendront relativement aux trois Duchés du Slesvig, de Holstein et de Lauenbourg, ainsi qu'aux enclaves du Jutland dans le Slesvig.

Si le Gouvernement Danois est disposé à ouvrir des négociations pour la paix sur la base qui précède, le soussigné invite S. E. le Président du Conseil à envoyer sans délai dans ce but un Plénipotentiaire à Vienne. Le soussigné saisit avec plaisir cette occasion pour exprimer à S. E. le Président du Conseil, Mr. Bluhme, l’assurance de sa considération la plus distinguée.

Rechberg.

Våbenstilstandsaftale[redigér]

Christiansfeld, den 18 Juli 1864. 3 Uhr früh.
§ 1.[redigér]
Alle Feindseligkeiten zwischen der alliierten königlich preußischen und kaiserlich königlich österreichischen Armee und Flotte einerseits und der Königlich dänischen Armee und Flotte andererseits hören zu Lande und zu Wasser mit Inbegriff der Blokaden auf am 20. d. M. mittags 12 Uhr.
Sollte die betreffende Ordre bis zu dem genannten Zeitpunkte an entfernter Abteilungen der Armeen oder Flotten, resp. an einzelne Schiffe nicht gelangen können, so verpflichten sich beide Teile, alle nach 12 Uhr mittags des 20. d. M. gemachten Gebietsbesetzungen resp. Wegnahmen wieder rückgängig zu machen.
§ 2.[redigér]
Die Waffenruhe lauft ohne vorherige Aufkündigung ab am 31. d. M. 11 Uhr abends.
§ 3.[redigér]
Beide Armeen und Flotten verbleiben im Besitz der militärischen Positionen, welche sie am 20. d. Mittags 12 Uhr inne haben. Die Demarkationslinie während der Waffenruhe läuft auf Kanonenschussweite von den okkupierten Küsten und Inseln entlang; wo Meeresarme von geringerer Breite beide Armeen trennen, bleiben diese Gewässer für Kriegsfahrzeuge, zum Kriegszweck bestimmte Fahrzeuge und für Fahrzeuge mit Truppen verschlossen.
Jeder Verkehr zwischen den beiderseits besetzten Gebietsteilen bleibt unterbrochen.
Zur Bekräftigung dieser Übereinkunft ist dieselbe von den beiden Bevollmächtigten unterschrieben und untersiegelt worden.
von Stiehle.          Kauffmann.